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Le procès Karim Wade et des sujets politiques en exergue

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Le procès Karim Wade et des sujets politiques en exergue

Les quotidiens parvenus vendredi à l’APS demeurent portés sur le procès pour enrichissement illicite présumé de Karim Wade, en dépit d’une pause ordonnée il y a de cela trois jours dans cette bataille judiciaire.


Le président de la Cour de répression de l'enrichissement illicite (CREI), Henry Grégoire Diop, a décidé, mercredi, de suspendre l'audience du procès de Karim Wade et ses codétenus jusqu'au 18 août, pour livrer son délibéré sur l'exception d'incompétence soulevée par la défense. 


Cette décision permettra aux différentes parties '' de souffler un peu'' et à la CREI de fouiller tous les dossiers qui lui ont été transmis, avant de rendre son verdict.


‘’Les avocats de Karim Wade retournent leurs robes’’, signale le quotidien Enquête. ‘’Après s’être opposés catégoriquement à l’évacuation sanitaire d’Ibrahim Abdoukhalil dit Bibo Bourgi’’, écrit-t-il, ils ‘’sont revenus sur leur position’’ pour solliciter ‘’l’évacuation immédiate du présumé complice de leur client’’.


Un ‘’volte-face’’, estime Le Populaire. ‘’Le collectif des avocats de Karim exige désormais +l’évacuation immédiate+ de Bibo Bourgi. Pourtant, mardi dernier, ils clamaient que +sa présence est exigée+. Car +le procès ne peut se faire sans sa présence+’’, rapporte ce journal.


‘’Le collectif des avocats de Karim Wade se rectifie’’, en demandant aux autorités sénégalaises de prendre ‘’toutes les dispositions nécessaires pour évacuer à l’étranger Ibrahima Abdoukhalil dit Bibo Bourgi poursuivi pour complicité d’enrichissement illicite’’, souligne Sud Quotidien.


Le même journal ajoute que les conseils de M. Wade font valoir que ‘’les tentatives de manipulation de l’opinion publique, pour faire croire qu’ils s’opposent à l’évacuation sanitaire de Bibo Bourgi resteront vaines’’.


Pendant les quatre premiers jours de ce procès, les débats ont essentiellement tourné autour de la question de la compétence de la CREI à juger M. Wade. Selon la défense, c'est la Haute cour de justice qui devrait être saisie de cette affaire.


L'ancien ministre d'Etat et ancien président de l'ANOCI et ses codétenus sont poursuivis pour enrichissement illicite. M. Wade doit justifier un patrimoine de 117 milliards de francs CFA.


Walfadjri traite également du même procès, mais met l’accent sur les ‘’prévenus dont on ne parle presque pas’’. ‘’Sous l’ombre de Karim Wade, dix complices présumés’’, relève le journal, citant par exemple l’ancien patron des Aéroports du Sénégal (ADS), Mbaye Ndiaye.


‘’On ne parle pas souvent d’eux sans doute parce qu’ils ne jouissent pas de la même notoriété que le fils d’Abdoulaye Wade’’, mais ils ont tous ‘’le destin (….) à celui du fils de l’ancien président de la République’’, fait observer Walfadjri.


‘’Et c’est certainement la raison pour laquelle tous les avocats de la défense ont adopté une stratégie commune face à la Cour. Ils se concertent, harmonisent et planifient leurs plaidoiries’’, poursuit le même quotidien.


Parallèlement, des quotidiens traitent de la situation d’autres personnalités également visées par la traque des biens présumés mal acquis, dont Lamine Faye, un ancien garde-du-corps de l’ancien président Abdoulaye Wade. 


Le quotidien rend compte de son audition suite à une enquête ordonnée par le procureur spécial près la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) pour faire la lumière sur son patrimoine.


De même, La Tribune se demande si le maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé ne serait pas inculpé et emprisonné à la fin dans trois jours, à la fin de l’ultimatum de la CREI qui l’a mis en demeure, il y a un mois, de justifier une fortune estimée à 1,4 milliard de francs CFA.


Il reste que la pause dans le procès Karim Wade permet aux sujets politiques de reprendre du poil de la bête. Aussi, l’Observateur rapporte-t-il que le chef de l’Etat Macky Sall ‘’recase ses sinistrés des locales’’ du 29 juin dernier, en allusion à 4 sortants du précédent gouvernement dont 3 ont été ‘’nommés ministres-conseillers personnels du président’’ de la République.


Il s’agit des ministres Mor Ngom, Benoît Sambou et Aziz Mbaye, sans compter Anta Sarr qui remplace Mansour Faye à la Délégation générale de la Solidarité nationale. M. Faye a été promu ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement.


Direct Info s’intéresse lui au destin politique de Khalifa Sall, reconduit à la mairie de Dakar suite aux dernières locales. ‘’Revigoré par son triomphe remarquable à Dakar, Khalifa Sall qui ne veut pas être simplement le khalife de Dakar, ambitionne d’être le premier des Sénégalais’’, écrit cette publication.


‘’Des confidences lâchées par des proches d’entre les proches nous révèlent que la prochaine trouvaille du maire (…) serait +Taxawu Sénégal+ (être au chevet du Sénégal)’’, en référence à l’appellation de sa coalition gagnante ‘’Taxawu Ndakaru’’.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Dadapoulo

    En Août, 2014 (10:16 AM)
    Prem's
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  2. Auteur

    Humans

    En Août, 2014 (11:08 AM)
    Je ne suis pas haineux du juif plus que du québécois, canadien, arabe. Je hais le COLON. Celui qui, parcequ'il a développé un talent, ou deux, ou mille, se crois au dessus de tous et de tout. Lui seul, le COLON, quand il se croit supérieur, puisque c'est son but, a si peur de ne pas être supérieur qu'il lui faille écraser quiconque pour tout avoir. LE COLON, en ce qui regarde le conflit le plus populaire de l'heure, est SIONISTE. Ces SIONISTES sont tellement COLONS qu'ils ont ficelé un monde à leur image, par la force du "droit", par la force du lobby hypocrite et déshumanisant tout ce qui ne lui ressemble pas. Le COLON américain, portugais, africain, etc., est tout aussi COLON qu'un COLON juif ou SIONISTE! Pauvre tarte aux pommes que tu es quand tu pleurniche l'antisémitisme qui en est même pas. Tes petites larmes de pleurnichard ressemblent à de la manipulation. Les juifs de toutes nations sont majoritairement contre les avancées du SIONISME dans ce monde perdu par le calcul du profit et surtout, du pouvoir. Aristide, je te plains. Vous et vos semblables êtes passés maîtres en matière de haine. Votre haine est une folie liée à la peur de perdre, alors que nous avons tous à gagner, ne serait-ce qu'une paix en devenir. Mettez vos manipulations sur la fautes à autrui concernant ce monde occidentalement organisé et colonial à souhait, en vous foutant de l'environnement ainsi que des populations qui ne sont pas aussi talentueuse de ce monde organisé et malade dans sa nature profonde. Faut être vraiment malade pour ne pas accepter ses torts, demander pardon, et avancer vers un changement bénéfique pour tous. Chaque culture, si elle souhaite fusionner, doit écouter l'autre, et trouver un terrain d'entente. Je ne crois pas cela possible même si les SIONISTES COLONS n'existaient pas. Pire, eux croient que oui, et 'imposent par la force, même s'ils ont une culture dangereuse. Je te plains, je ne t'envie pas. Quand on accueille positivement un massacre contre quiconque, l'heure est à se dire que celui-là est dangereux. J'préfère mon cancer au tiens.
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    Auteur

    L'écalaireur

    En Août, 2014 (11:57 AM)


    ANOCI et karimades :

    Quand Karim faisait la bamboula à l'ANOCI : 26 milliards décaissés par le trésor public pour la construction de villas présidentielles jamais sorties de terre et visibles nulle part dans Dakar; 680 103 198 frs pour l'aménagement du bureau de karim à l'immeuble Tamaro; 26 612 100 frs pour le bureau du garde du corps de karim; 450 millions pour téléphoner avec le golf; 9 802 204 286 frs pour le tunnel de Soumbédioune; près de 7 milliards pour la location d'un bateau, la Musica pour seulement trois jours; 50 Mercedes S 350 à 3, 930 milliards; des appareils photo entre 8 et 9 millions; une lampe à 8 millions dans le bureau de Karim; 5,718 milliards par km de route déjà existantes alors que pour les chantiers de Thiès, l'IGE concluait que 600 millions par km de route c'est de la surfacturation, d’où l’emprisonnement de Idrissa Seck et Bara Tall; 26 milliards pour rénover le méridien président, un prix 2 fois plus cher que la construction et l'équipement de base initial de l'hôtel.

    Karim Wade se faisait mettre à sa disposition un jet privé aux frais du contribuable sénégalais, estimé à 12 milliards l’année.

    Usage illégal de carte bancaire par karim dans les comptes de l’ANOCI à hauteur de 275 808 568 frs ponctionnés par karim entre le 22 Août 2005 et le 28 Août 2007.

    FESMAN :

    Aucun rapport de bilan après le fesman confié à Sindjeli wade par son père; 15 milliards confié à un simple particulier qui n’est pas comptable public ; wade était ordonnateur et exécuteur des dépenses pour un montant de 6 milliards 425 millions ; une contribution d’un milliards remis a wade disparaît sans trace et wade achète un terrain d’un milliard à Ngor à partir des ressources publiques ; le budget total du fesman estimé au départ à seulement 5 milliards s’étend à 80 milliards finalement ; montant des surfacturations après évaluation de l’expert plus de 5 milliards signé wade ;

    Sources : Rapport IGE et Contes et mécomptes de l’ANOCI jamais déménti.

    Même ceux et celles qui défendent wade et sa famille savent dans leur for intérieur qu’ils en ont fait vraiment TROP !



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    Auteur

    Doff Bi

    En Août, 2014 (12:29 PM)
    La stratégie de la CREI est de partir sur un gros mensonge de 694 milliards pour ensuite déscendre jusqu'à atteindre le montant exact du patrimoine licitement gagné par karim wade.

    La 2ème phase consiste à faire croire au peuple que même si c'est 1 franc, c'est important comme si karim wade fils de son père, qui a été banquier ne devait rien avoir comme bien. Demain si karim évalue le montant exact de son patrimoine à 6 ou 7 milliards, le peuple dira "Non c'est trop"
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    Auteur

    Mallé

    En Août, 2014 (18:33 PM)
    Les sénégalais et les lois qui les régissent

    Le Sénégal est considéré et présenté comme un havre de paix, sa stabilité politique et sociale comme une exception en Afrique de l’Ouest, la démocratie sénégalaise comme un modèle achevé et la Téranga sénégalaise est vantée et chantée comme une musique de générique.

    Mais, force est de reconnaître que tout cela n’est qu’un leurre, car les fondamentaux d’une société moderne sur lesquels les autres s’accordent, nous sénégalais, sommes divisés. Même sur les pratiques de notre principale religion, l’islam. Il est fréquent que la communauté musulmane diverge sur le début et la fin du Ramadân et le jour de la Tabaski. Il arrive souvent et même très souvent d’avoir deux (2), voire trois (3) fêtes de Korité ou de Tabaski.

    Au Sénégal, la sacralité et le mythe de l’Etat sont foulés au pied, on confond transparence et déballage des affaires de l’Etat à la place publique. On confond les biens de l’Etat aux biens personnels pour en faire un usage personnel. Au plan communicationnel, ceux qui connaissent se taisent, c’est plutôt ceux qui ne savent rien qui parlent. On permet abusivement aux gens d’affabuler, dans nos médias (je pense à l’émission « wax sa xalat ». Ceux qui sont censés être les régulateurs de la société se taisent pour ne pas perdre leurs privilèges.

    Pour paraphraser un quotidien de la place, « Libération », je crois, les sénégalais sont spécialistes en rien mais bavards sur tout. Chacun va de son commentaire sur des sujets dont ils sont ignorants.

    Sinon, comment comprendre que des textes de lois rédigés par d’éminents juristes, le plus souvent enseignants du droit à l’université, votés par les dignes représentants du peuple, dont le niveau est de plus en plus relevé et dont la composition reflète les différentes couches socioprofessionnelles, rencontrent autant de difficulté dans leur application. Quelques exemples pour étayer mes propos :

    ? l’interprétation des articles 27 et 104 de la Constitution qui réglementent le nombre et la durée des mandats présidentiels, a fait l’objet de grands débats très passionnés, avant et pendant le dépôt des candidatures à la dernière élection présidentielle (2012). Le Président sortant en a profité, avec la complicité de certains juristes de mauvaise foi et de la complaisance du conseil constitutionnel, pour briguer un troisième mandat dont il n’a pas droit. Heureusement, Allâh (qu’Il soit loué) notre Seigneur Miséricordieux, Omnipotent et Omniscient, a jugé et tranché, au vu de l’issue du scrutin, nous Lui rendons grâce.

    ? l’interprétation de l’article 11 de la loi No 2009-25 du 8 juillet 2009 relative à l’ordre des avocats, fait aujourd’hui encore débat. Malheureusement on vient de l’appliquer dans le mauvais sens au cours du procès de Karim Wade. C’est triste qu’on se cache derrière les artifices des techniques juridiques en utilisant la manipulation intellectuelle de la sémantique, pour nous servir une interprétation tendancieuse, voire fantaisiste.

    En fait, que dit l’article 11 en question ?

    Il est stipulé, […..] les avocats, anciens fonctionnaires ou agents quelconques de l’Etat ou d’une collectivité publique ou territoriale décentralisée, ne peuvent accomplir contre ou pour l’Etat, les administrations relevant de l’Etat et les collectivités publiques ou territoriales décentralisées aucun acte de la profession pendant un délai de trois ans à dater de la cessation légale et effective de leurs fonctions [….]

    Les avocats de la défense, concernés affirment qu’ils ne sont pas des fonctionnaires ni agents de l’Etat. Dans cette posture, ils semblent ignorer royalement la compétence de la CREI où il est mentionné [….] on entend par fonctionnaire, tout titulaire d’un mandat public électif ou d’une fonction gouvernementale (souligné par moi), de tout magistrat, agent civil ou militaire de l’Etat, ou d’une collectivité publique, d’une personne revêtue d’un mandat public, d’un dépositaire public ou d’un officier public ou ministériel [….]

    Par ailleurs, voyons un peu ce qu’on trouve comme définition des vocables agent et ministre, dans les différents dictionnaires:

    a. Un agent est un nom générique donné à tout ce qui effectue une action ; Plus spécifiquement, il s’agit d’une personne qui gère pour le compte d’autrui ou un employé d’un service public ou privé servant d’intermédiaire entre les usagers et sa direction.

    b. un ministre est un agent du pouvoir gouvernemental qui est à la tête d'un ministère ou d'un département ministériel. Il dirige les départements ministériels qui sont sous ses ordres, représente l'État pour ce qui concerne son ministère et représente son administration au sein du gouvernement. Il agit généralement sous la direction d'un Premier ministre. Il est responsable (dans certains pays) devant le pouvoir législatif de la bonne exécution des services qu'il dirige.

    L’un dans l’autre, les concernés ont été bel et bien, employés par l’Etat qui les a payés avec l’argent du contribuable.

    Mais diantre ! Pourquoi veut-on nous faire croire à autre chose que ces notions ci-dessus évoquées ? Sur le plan de l’éthique même, il est indécent, de la part de quelqu’un, qui a assuré les fonctions de ministre et surtout de Premier ministre du gouvernement d’un Etat, de se retourner contre les intérêts de cet Etat, dès qu’il été mis fin à ses fonctions de ministre. C’est faire preuve d’ingratitude à l’égard de l’Etat qui lui a donné tous les privilèges dus à sa fonction, qui l’a mis les meilleures conditions de confort matériel et moral. Au regard de ce qui vient de se passer avec les anciens ministres concernés du régime précédent, à mon humble avis, il faudra revoir les critères de nomination à un poste ministériel, des personnes appartenant à certaines catégories socioprofessionnelles, notamment la corporation des avocats. A ce propos, selon la presse, l’un des avocats déclarait récemment, sans sourcier, que l’engagement qu’il a pris au procureur spécial, concernant le retour de son client, de nationalité française, n’était que des paroles d’avocat. A ces propos, un journaliste a dit, à juste titre, que cette phrase vaut son pesant d’or.

    ? il est difficile de comprendre l’acharnement de certains concitoyens contre les lois sur l’enrichissement illicite et la CREI, alors qu’elles a été créées par des lois (n° 81-53 et 81-54 du 10 juillet 1981), votées par l’Assemblée Nationale et promulguées par le Président de la République et publiées dans le journal officiel. Si elles sont anticonstitutionnelles comme prétendent certains, ou même si elles sont conformes à la constitution, mais pas adaptées à nos réalités socioculturelles, pourquoi ne les a-t-on pas abrogées jusqu’à maintenant ?

    Dans le cadre du procès Karim, nous avons l’impression que le statut de la CREI, est l’argument essentiel des avocats de sa défense. Après être déboutés par le conseil constitutionnel sur la constitutionalité de la CREI, ils s’arcboutent sur son incompétence à juger Karim Wade, puisque ce dernier a été Ministre de la République, alors que les délits dont on l’accuse n’ont pas été commis dans l’exercice normal de sa fonction de ministre. On doit peut-être même l’accuser d’abus de sa position de ministre et de fils du Président. Ils (les avocats) s’attardent sur les questions de procédures, comme si leur client avait respecté les procédures dans la commission des délits qu’on lui reproche. On nous tympanise à longueur de journée avec le slogan « Karim Président » et même ses avocats qui sont les praticiens du droit, utilisent l’argument « Karim potentiel candidat contre l’actuel Président » qui fait de lui une victime politique, alors qu’ils n’ignorent point la double nationalité de ce dernier, ce qui l’empêche de se présenter comme candidat à la magistrature suprême conformément à l’article 28 de la constitution en vigueur. Un des avocats de la partie civile l’a d’ailleurs fait remarquer. Si leur client était blanc comme neige, qu’ils laissent la justice faire son travail, car il n’a pas besoin d’une myriade d’avocats, pour prouver son innocence.

    ? la loi n° 2010-11 du 28 mai 2010, instituant la parité absolue homme-femme, dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives, rencontre des difficultés dans son application. En effet, lors des dernières élections locales, elle n’a pas été respectée sur toute l’étendue du territoire. Nous rappelons que le code la famille n’avait pas fait l’unanimité, des citoyens sénégalais, notamment dans les milieux religieux. Mais à ma connaissance, aucun acte de défiance à l’égard de l’Etat, n’a été posé dans son application.

    Il faut interpeler les juristes afin qu’ils rédigent les textes de nos lois sous une forme accessible et compréhensible à nous les Samba Ba et les Coumba Ba, en somme aux sénégalais lambda, pour éviter que les coquins se retranchent derrière des questions de sémantique.

    Il faut également interpeler les représentants des organisations des droits de l’homme ou autres organisations humanitaires, pour qu’ils ne soient pas les avocats des seules personnes en maille à partir ave la justice. On les entend beaucoup plus pour défendre les droits des délinquants (et mêmes ceux des homosexuels dont les actes contre-nature, agressent nos mœurs), mais quand il s’agit des victimes, constituées par la grande masse populaire, sans défense, contre ceux qui détournent les deniers publics, ces pilleurs de l’argent du contribuable, on les entend moins. Ces grands défendeurs des droits de l’homme s’érigent bien souvent en bouclier pour défendre les droits de ces grands criminels économiques Et pourtant, ces sommes colossales détournées auraient pu servir à régler leurs problèmes de santé et de l’éducation de leurs enfants, à la fourniture correcte de l’électricité et de l’eau potable, à construire des routes et pistes de production pour faciliter leur déplacement et la circulation de biens de consommation et d’équipement. On évitera ainsi l’endettement du pays et relever son indice de développement humain, après avoir accélérer sa croissance économique.

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